Tourniquet parabole bracero

Tourniquet est une série de carreaux en bone china, une matière d’une brillance éblouissant qui est entre la céramique & le verre. Au lieu de s’adhérer plat au mur ici chaque carreau tourne 90° vers l’observateur. Le titre vient de À la recherche du temps perdu lorsque le narrateur décrit du “mal à arriver et la crainte de se perdre” dans les volants de verre d’une porte tambour. Le carreau est complété par une feuille de papier faite au Dieu Donné Papermill (atelier de papier) à New York City & de la file fine rouge. Toutes ces matières expriment leur propre fluidité, flexibilité, ou flux, qui rappellent la fluidité de l’architecture car ça commence en fluidité, dans la matière ou dans un plan pour l’écoulement des gens — des entrées & des sorties.

parabole consiste en examiner & souligner le rapport entre, d’un côté, la céramique de la table, dans la maison, qui est la poterie, & puis de l’autre côté, la céramique de la maison, l’immeuble lui-même, le carreau, la tuile, qui est l’architecture. Ce sont les vaisseaux—les vases clos de Proust—par lesquels que l’on navigue la vie, la vie individuelle, familiale, & communautaire. La ligne droite («la directrice») gère, en termes géométriques, la forme courbée d’une parabole. Dans ces pièces en trois formats, la directrice sort de son rôle de prendre une ballade aléatoire à travers la courbe, coupant la courbe en tranches. À sa tourne, la courbe fait danser la ligne.

bracero rappelle la migration & le labeur répétitif des journaliers (jornaleros ou braceros) sans site en permanence. “Bracero” signifie bras & la force de travailler, tandis que “brasero” signifie braise, vu que les premiers tels pots ont été utilisés pour le chauffage & la cuisine. braceros aligne trois autres axes d’inspiration: (1) l’ombre, en particulier l’abîme dans le centre d’une grande partie de l’art de Lee Bontecou; (2) les “braseros” mauresques en lustre & émail stannifère dont la forme est un grand plat creux avec une bosse dans le centre & une décoration répétitive dans l’esprit de horror vacui; & (3) des matériaux et des surfaces de terre vernissée, une céramique polychrome.

2015, Galerie XXI, Paris, France